Le dimanche 28 juillet, après les actes de sabotage survenus le jour de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, un militant d’extrême gauche a été arrêté. L’interpellation a eu lieu sur un site de la SNCF à Oissel, en Seine-Maritime.
La présence du suspect a d’abord été remarquée par le conducteur d’un train. La Sûreté ferroviaire a ensuite alerté la police, qui a procédé à l’arrestation vers 18h (heure locale), rapporte France 3 Régions. Dans le véhicule de cet individu de 29 ans, déjà connu des services de renseignement territorial, la police a découvert des éléments suggérant une possible préparation de dégradations. À savoir "des clés d’accès à des locaux techniques de la SNCF", des "pinces coupantes", un "jeu de clés universelles", et de la littérature liée avec l’ultragauche. Il a été mis en garde à vue à Rouen.
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Trois jours après les actes de sabotage survenus le jour de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, le ministre délégué aux Transports, Patrice Vergriete, a confirmé que tous les trains à grande vitesse circulaient normalement lundi matin. La SNCF avait annoncé la veille que les réparations étaient complètes et que les perturbations étaient résolues. Pour rappel, dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet, des câbles de fibre optique essentiels à la sécurité ferroviaire avaient été coupés et incendiés à Courtalain, Croisilles et Pagny-Sur-Moselle, causant d’énormes désordres dans les gares et affectant 800 000 voyageurs.
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