Les quatre hommes ont quitté ce mercredi matin la salle où ils étaient jugés pour protester contre des conditions d’extraction considérées comme "indignes".
Pour rappel, deux djihadistes se sont fait exploser le 22 mars 2016 dans le hall des départs de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, et un troisième plus d’une heure plus tard dans une station de métro du quartier européen. Ces attentats-suicides ont fait plusieurs morts et blessés. Revendiqués par le groupe État islamique, ils ont été perpétrés par la cellule djihadiste déjà à l’origine des attaques du 13 novembre 2015 à Paris.
Le procès des attentats de Bruxelles s’est ouvert lundi dans la capitale belge. Ce mercredi matin, Salah Abdeslam et trois coaccusés (Mohamed Abrini, Osama Krayem, Sofien Ayari.) ont quitté la salle d’audience, selon les médias. Ils estiment que les conditions d’extractions sont "indignes".
Connu comme "l’homme au chapeau" ayant renoncé à se faire exploser à l’aéroport de Bruxelles, M. Abrini a évoqué des conditions de transfert "pitoyables". Avant de sortir à son tour du box, Ali El Haddad Asufi a indiqué que "tout est fait pour les (nous) briser psychologiquement". "Tout ce qu’on veut c’est parler, tout ce qu’on veut, c’est se défendre", a-t-il ajouté.
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