Sebastien SALOM-GOMIS/SIPA
La police aux frontières (PAF) de Roissy a annoncé l’arrestation de 26 individus dans une enquête sur un réseau de trafic de migrants. Les autorités ont également saisi 11 millions d’euros d’actifs, liés à des activités de blanchiment et à une organisation criminelle opérant depuis le sous-continent indien.
Ces réseaux de passeurs, actifs depuis septembre 2021, auraient facilité l’entrée illégale en France de milliers de migrants venant d’Inde, du Sri Lanka et du Népal. Le coût de leurs services, interconnectés, variait entre 15 000 et 26 000 euros par personne, rapportent les médias français comme BFMTV. "Les passeurs facilitaient le voyage des migrants vers l’Union européenne via Dubaï ou des États africains, tout en leur procurant des visas de tourisme, de travail ou médicaux obtenus illégalement", indique Julien Gentile, le directeur de la PAF à Roissy. Entre mars et novembre 2024, les autorités françaises ont arrêté 26 individus, soupçonnés d’occuper divers rôles dans ce réseau criminel. Ces fonctions incluent passeurs, blanchisseurs et intermédiaires financiers clandestins.
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Ces réseaux auraient généré des millions d’euros de profits illicites, réinvestis par des circuits de blanchiment impliquant le BTP, le trafic d’or et le système hawala. Les saisies incluent propriétés, véhicules de luxe, bijoux et équipements, totalisant 11 millions d’euros. Parmi les 26 suspects arrêtés, 15 sont en détention provisoire, 7 sous contrôle judiciaire, et 4 seront présentés au juge. Le chef du réseau, basé à Dubaï, reste hors d’atteinte malgré une demande d’extradition en cours. Cette enquête a été pilotée par l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants à Roissy-Charles de Gaulle.
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