"Cette nuit ma permanence a été caillassée", a twitté le député LR Éric Ciotti.
Ce dimanche matin, Éric Ciotti s’est exprimé sur les réseaux sociaux après que sa permanence, à Nice, ait été vandalisée. Les actes de violence auraient eu lieu au petit matin entre 4 et 5 heures du matin.
"Cette nuit ma permanence a été caillassée. Les nervis qui ont fait ça veulent par la violence faire pression sur mon vote lundi. Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur.", a tweeté le patron des LR. Cette publication est accompagnée d’une photo montrant la façade de sa permanence... caillassée.
Cette nuit ma permanence a été caillassée.
Les nervis qui ont fait ça veulent par la violence faire pression sur mon vote lundi.
Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur. pic.twitter.com/8sgs3q85HF
— Eric Ciotti (@ECiotti) March 19, 2023
En réponse au tag trouvé sur sa permanence "la motion ou le pavé", l’élu a martelé que "Les nervis qui ont fait ça veulent par la violence faire pression sur mon vote lundi. Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur".
Aucune trace d’intrusion n’a été trouvée sur place, rapporte BFMTV. Une plainte devrait être déposée dans la foulée.
Peu après cette publication du patron des LR, les politiques ont commencé à réagir.
Le maire de Nice, Christian Estrosi dénonce "la dégradation de la permanence d’@eciotti". "Un acte inacceptable. Il n’y a pas de place pour la violence ou les menaces dans la vie publique", a-t-il souligné. Il a alors lancé un appel "au respect des principes démocratiques".
"La violence n’est pas acceptable dans une démocratie. Ceux qui ont fait ça doivent être sévèrement condamnés (...) Ne cédons pas à cette pression mortifère pour notre démocratie", lance pour sa part Alexandre Borchio Fontimp, sénatrice LR.
La CGT des Alpes-Maritimes confirme ne pas "cautionner ce genre d’actions". Interrogé par les journalistes de BFM local, le syndicat estime qu’il "ne faut pas être surpris non plus au vu des méthodes du gouvernement et des réactions de certains parlementaires".
Pour rappel, un vote sur les motions de censure est attendu ce lundi. Eric Ciotti affirme que son parti n’en votera aucune pour ne pas "rajouter du chaos au chaos".