ADIL BENAYACHE/SIPA
Sept personnes, dont un enfant de quatre ans, ont été également blessées dans cet accident d’autocar survenu dimanche après-midi sur une route de montagne dans la station de ski des Pyrénées-Orientales.
Un accident de la route impliquant un autocar espagnol a tué au moins deux personnes ce dimanche 1er décembre sur une route de montagne dans la station de ski des Pyrénées-Orientales. Les faits se sont produits en fin d’après-midi, plus précisément à 17 heures, après que la voiture qui reliait Andorre à Barcelone s’est encastrée dans la falaise. Deux personnes parmi les 47 à bord sont décédées et sept autres ont été blessées, a indiqué la préfecture de police citée par RTL. Selon une source policière, un enfant de quatre ans fait partie des blessés en urgence relative.
L’autocar avait quitté Barcelone, ce dimanche matin, pour une excursion au Pas de la Case, bourg d’Andorre. L’accident s’est produit sur la RN 320, une route montagneuse entre les Pyrénées-Orientales, l’Ariège, l’Andorre et l’Espagne, où le véhicule a quitté sa voie. Des images transmises par les autorités montrent tout un côté du véhicule qui a été arraché par le frottement avec la paroi rocheuse. L’adjointe au maire de la commune, Jeanine Ribo, a déclaré que les conditions météorologiques n’étaient pas défavorables, car "il n’y avait pas de neige, ni de verglas". "C’est un endroit très étroit où la falaise ressort sur la route", a-t-elle ajouté.
Plus de 120 sapeurs-pompiers en provenance des Pyrénées-Orientales, ainsi que de l’Ariège et de l’Aude ont été déployés sur lieux. Des pompiers catalans et andorrans sont également intervenus en renfort. Quatre hélicoptères de la sécurité civile et de la gendarmerie ont assuré l’acheminement des premiers secours dans cette zone rendue difficile d’accès par les routes sinueuses, a précisé la préfecture. Par ailleurs, plus de 70 gendarmes ont également été mobilisés sur les lieux de l’accident. Une enquête est en cours afin de "déterminer les causes exactes de l’accident", a indiqué la préfecture. Une "cellule psychologique a été également activée pour soutenir les victimes et leurs familles".
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