Plusieurs vagues de messages de tentatives d’arnaques à la menace de mort ou d’agression ont été constatées par la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr.
Mardi 11 juillet, la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr a alerté les internautes contre une vaste campagne de messages frauduleux de tentatives d’arnaque à la menace de mort ou d’agression, repérée par les autorités depuis mai 2023. Ces missives sont rédigées par un individu se faisant passer pour un "pseudo-tueur à gages", rapporte Le Figaro.
"Un escroc se fait passer pour un tueur à gages. Il prétend avoir été engagé et avoir reçu de l’argent pour vous assassiner ou vous agresser. [...] Il vous propose toutefois d’annuler ce contrat et s’engage également à vous révéler le nom du commanditaire si vous le payez à votre tour", affirment les services de l’État. Ils citent notamment un message d’un certain ’Death Angel’ qui serait un assassin à gages.
Accordant un délai de 48 heures à sa victime, l’Ange de la mort pose un ultimatum : en l’absence de paiement, il exécutera sa mission de manière implacable. En revanche, si la cible choisit de "coopérer", l’escroc lui fournira non seulement toutes les informations sur le client qui la vise, mais également la raison pour laquelle cette personne est prise pour cible.
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La plateforme propose trois conseils aux potentielles victimes : garder son calme, ne pas répondre, et ne faire aucun paiement. De plus, elle recommande de signaler le message frauduleux à Signal Spam et de rapporter la tentative d’extorsion sur la plateforme dédiée du ministère de l’Intérieur (Pharos).
Les services de l’État soulignent que l’extorsion, en tant que délit, peut entraîner une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à sept ans et une amende de 100 000 euros. Ils encouragent vivement les victimes à déposer une plainte.
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