Kamil Zihnioglu/AP/SIPA
Le visage d’un "Gilet Jaune" lançant des propos antisémites à Alain Finkielkraut a été dévoilé et reconnu comme salafiste.
Les injures antisémites adressées à l’endroit d’Alain Finkielkraut durant l’acte 14 du mouvement des "Gilets Jaunes" samedi 16 février ont suscité l’indignation des autorités. Le lendemain, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner avait indiqué sur Twitter que la police a déjà identifié un suspect. D’ailleurs, sur une vidéo, l’image d’un manifestant barbu hurlant "nous sommes le peuple, (…) espèce de sioniste de merde" a été bien dévoilée, d’après HuffPost.
🔴Quand les #GiletsJaunes croisent le philosophe Alain #Finkielkraut boulevard du Montparnasse, à #Paris, et l’insultent copieusement.#Acte14 #ActeXIV pic.twitter.com/Rgt8ClrAf3
— Yahoo Actualités (@YahooActuFR) 16 février 2019
Mouvance salafiste
Originaire de Mulhouse, cet individu est bien connu des services de renseignement pour sa relation et sa proximité avec la mouvance radicale salafiste en 2014, ont rapporté BFMTV et Le Parisien. Pourtant, celui-ci n’a jamais fait l’objet d’un suivi au titre du Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). L’homme est également connu de certains "Gilets Jaunes" pour sa véhémence.
Dans ce contexte, Alain Finkielkraut a indiqué ne pas porter plainte. Toutefois, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion". Cette affaire a été ainsi confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne ou BRDP. De son côté, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme ou LICRAa également annoncé avoir saisi la justice.