Les enquêteurs ont retrouvé plusieurs indices et de recherches documentaires compromettants. Ils ont été préparés par trois hommes fichés S.
Trois hommes, connus pour leur radicalisation islamiste, ont été mis en examen vendredi 26 juillet pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Selon Le Parisien, confirmant une information de 20 Minutes, ils ont tous été écroués. Deux de ces hommes sont emprisonnés dans le centre pénitentiaire de Châteaudun, en Eure-et-Loire. Quant au troisième, il avait été libéré en début d’année.
Un service non lié à l’antiterrorisme a fait plusieurs interceptions inquiétantes, précise 20 Minutes. Il a alerté le bureau central du renseignement pénitentiaire qui s’est ensuite emparé du dossier. L’un des trois hommes, Matthieu C., a été placé sous surveillance. Considéré comme étant radicalisé, l’homme de 27 ans a été condamné en 2016 pour apologie du terrorisme. "Il ne cache pas son adhésion aux thèses de Daesh", note une source proche de l’enquête.
Les enquêteurs cherchent en effet à se rapprocher d’un autre détenu, condamné pour s’être brièvement rendu en Syrie en 2014. Ce prisonnier aurait fait passer les coordonnés d’un homme qui pourrait l’aider à acquérir des armes une fois qu’il sera libéré, relate Le Parisien.
En outre, Matthieu C. avait aussi contacté un ancien détenu, ex-légionnaire radicalisé, rencontré en détention à Toulon.
"Ce n’est pas un projet d’attentat déjoué, mais plutôt une volonté contrariée, il n’y a pas eu de véritables actes préparatoires", a indiqué une source de l’enquête en précisant qu’il n’y a eu aucune cible ni de date.
De leur côté, les trois suspects ont nié une tentative de projet d’attentat lors de leurs auditions.
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