Les forces de l’ordre ont déjoué un projet d’attentat contre une salle de concert de Bruxelles, en Belgique. Trois mineurs de 15 à 17 ans ont été interpellés en France
Dimanche 3 mars, quatre hommes, suspectés d’avoir voulu perpétrer un attentat islamiste à Bruxelles ont été arrêtés. Les forces de l’ordre ont ainsi déjoué un projet d’attentat islamiste en Belgique, rapporte Le Monde sur le récit du Journal du dimanche.
Par ailleurs, des mineurs de 15 à 17 ans ont été interpellés en France dans le cadre de cette affaire. Ils ne sont pas directement impliqués dans ce plan d’attaque contre une salle de concert, mais ils adhéraient aux thèses islamistes, a précisé une source du Parquet national antiterroriste (PNAT) à la presse française.
Selon cette source, ils ont interagi dans un groupe d’un réseau social dans lequel avaient lieu des échanges de propagande djihadiste et des projets d’attentat ont été évoqués. "Dans ce cadre, ils ont pu être en lien avec d’autres personnes, dont certains individus interpellés en Belgique", a renchéri le parquet.
Des enquêteurs de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) ont arrêté les adolescents pour association de malfaiteurs terroriste, d’après toujours cette source. Deux investigations ont été ouvertes, car l’un des mineurs, 15 ans, a été entendu dans le cadre d’une information judiciaire en cours depuis novembre 2023. Dans cette affaire, un autre mineur qui a le même âge est mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste (pour avoir voulu rejoindre l’État islamique en zone irako-syrienne et projeté de commettre un attentat) et apologie du terrorisme (pour diffusion de propagande de l’État islamique".
Les deux autres jeunes de 15 et 17 ans sont interrogés "pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes".
Le porte-parole du parquet fédéral belge, Eric Van Der Sypt, a signifié que les quatre personnes soupçonnées "de planifier un attentat terroriste en Belgique" ont été appréhendées lors de perquisitions menées à Bruxelles, Ninove, Charleroi et Liège. Il s’agit de "trois mineurs en fin d’adolescence et d’un jeune homme de 18 ans".
Selon le porte-parole, les messages échangés entre eux sont "suffisamment inquiétants" pour que l’on intervienne et que l’on procède à des perquisitions. "Ce n’est pas qu’ils prévoyaient quelque chose pour demain, mais c’était suffisamment imminent pour intervenir", a-t-il indiqué.
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