Trois hommes dont deux sont encore détenus sont soupçonnés de projet d’attentat en France. Les enquêteurs ont trouvé une lettre d’allégeance ainsi que des armes.
Mis en examen le 26 juillet dernier, trois hommes dont deux détenus sont suspectés de projeter de faire un attentat en France, rapporte la chaîne Ouest France.
Durant les investigations, une lettre d’allégeance à l’État islamique ou El a été trouvée chez lui qui n’était pas en prison, selon des sources proches du dossier. L’une de ces sources a indiqué que cette lettre aurait été rédigée par l’un des deux détenus. Elles ont aussi fait savoir que des armes "anciennes" ont été également saisies.
Ces trois hommes ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Écroués pour un projet d’attentat en France, ils n’avaient pas déterminé de cible précise. Cependant, il serait fortement possible qu’ils veuillent s’en prendre à un surveillant pénitentiaire, selon des sources proches du dossier.
Selon elles, Zakaria Chadili est l’un des deux détenus. Âgé de 31 ans, il a été condamné en janvier 2016 à 6 ans de prison. Il a été accusé pour avoir passé 6 mois en Syrie début 2014. Après avoir rejoint les rangs d’un groupe djihadiste affilié à Al-Qaïda, il avait "traîné" en Syrie. À cause de la guerre, son père l’avait aidé à quitter le pays pour l’Angleterre. Il y avait été arrêté en juin 2014 - soit avant la proclamation du "califat" par l’EI. Selon la chaîne, le jeune homme avait expliqué, durant son procès qu’il s’était rendu en Syrie pour "aider" la population face aux "horreurs" infligées par Bachar el-Assad.
Et pourtant, il n’est pas considéré comme le "cerveau" du groupe qui est l’autre détenu, rapporte le journal Le Parisien. Ce dernier est un homme âgé de 27 ans qui est converti à l’Islam et condamné pour "apologie du terrorisme". En raison de différents incidents, il a dû changer d’établissement pénitentiaire au moins trois fois. Selon le quotidien, c’est pour cette raison qu’il a rencontré l’un des suspects à la prison de Châteaudun (Eure-et-Loire) et l’autre dans celle de Toulon.
Quant au troisième suspect, âgé de 42 ans, il était sorti de prison en début de l’année.
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