L’aide-soignante en question a été dénoncée par un individu qui a déjà été arrêté en marge d’une enquête visant un groupe de l’extrême-droite identitaire, les Barjols.
En somme, actuellement, huit personnes ont été mises en examen pour des soupçons d’implication dans un projet d’attaque contre le président Emmanuel Macron. Une aide-soignante à la retraite, qui serait l’une des chefs de file des ‘Barjols’, a été arrêtée le mardi 3 novembre par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon la presse française, qui confirme une information du média Le Point.
L’hebdomadaire révèle que la suspecte a été dénoncée par un homme déjà arrêté dans l’affaire, affirmant même qu’elle serait "l’instigatrice de leurs projets".
Le groupe des ‘Barjols’ a vu le jour en septembre 2017, après l’élection d’Emmanuel Macron et il a été démantelé en novembre 2018. Quatre hommes, de 22 à 62 ans, avaient alors été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et détention d’armes non autorisée en relation avec une entreprise terroriste. Deux autres ont été arrêtés un an plus tard en Moselle.
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Ces arrestations avaient été précipitées par les autorités quand elles avaient su que Jean-Pierre Bouyer, un retraité isérois, s’était rendu dans l’est de la France lorsqu’Emmanuel Macron faisait son "itinérance mémorielle" pour le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. Il animait le groupe des ‘Barjols’ sur Facebook et avait un couteau sur lui lors de son interpellation en Moselle.
Pour l’avocat de la défense, "c’est un dossier d’opportunité gonflé par les services" qui "ont surinterprété des propos incendiaires de gens révoltés mais qui n’avaient aucune réelle intention de projeter un attentat contre le président".
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