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Dans leurs échanges téléphoniques, les six suspects liés à l’ultradroite et arrêtés mardi 6 novembre ont discuté de projets visant à attaquer le chef de l’Etat Emmanuel Macron.
Six personnes liées à l’ultradroite ont été interpellées mardi 6 novembre. Elles sont suspectées de préparer un projet d’attaque, notamment une action violente visant Emmanuel Macron. Selon une source judiciaire ce jeudi, la garde à vue de ces cinq hommes et une femme a été prolongée pour une durée non déterminée. Toutefois, elle peut durer jusqu’à 96 heures dans ce cas d’une menace terroriste.
Les suspects âgés de 22 à 62 ans ont parlé de projets pour attaquer le président français dans des échanges téléphoniques, a indiqué une source proche du dossier. Ils étaient arrêtés, mardi, dans le cadre d’une enquête préliminaire. Celle-ci a été ouverte par le parquet de Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
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Selon une source proche de l’enquête dans les colonnes d’Ouest France, "le projet d’attaque ne semble pas abouti, mais on trouve tout de même en toile de fond les commémorations du 11-Novembre". En effet, l’un d’eux, Jean-Pierre B., domicilié en Isère s’est rendu "dans l’est" de la France, alors qu’Emmanuel Macron y était pour les commémorations. Il avait un poignard sur lui. Les services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont alors intervenus. Jean-Pierre B. ainsi que trois autres hommes ont été arrêtés en Moselle. Un autre homme a été interpellé en Ille-et-Vilaine, à Fougères, et la femme en Isère.