Vendredi 22 janvier, trois nouveaux suspects ont été mis en examen à Paris dans l’enquête sur un groupe proche de l’extrême-droite identitaire. Il est soupçonné d’avoir projeté une attaque contre Emmanuel Macron en 2018.
Le parquet antiterroriste a indiqué, ce samedi 23 janvier, le mis en examen de trois nouveaux suspects dans l’enquête sur les "Barjols". Ils sont suspectés d’avoir envisagé une attaque contre le président de la République, Emmanuel Macron, en 2018.
Ces trois personnes ont été mises en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle". Conformément aux réquisitions du parquet national antiterroriste (PNAT), ces suspects ont été laissés libres sous contrôle judiciaire.
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait interpellé les suspects, mercredi dernier, dans le Morbihan, en Meurthe-et-Moselle et en Haute-Saône. "Au moins un d’entre eux est ancré dans la mouvance d’ultradroite, voire nazie. Pas mal d’armes (...), certaines détenues légalement, d’autres a priori pas ont également été retrouvées lors de ces interpellations", a expliqué une source proche de l’enquête.
L’information judiciaire avait été ouverte peu après l’arrestation de six sympathisants de l’extrême droite radicale, le 6 novembre 2018. Les policiers ont intercepté une conversation dans laquelle un retraité isérois avait évoqué l’idée d’attaquer Emmanuel Macron avec un couteau en céramique.
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