A la suite de l’affaire du braquage d’une professeure à Créteil, deux autres adolescents ont été interpellés et présentés devant les juges pour complicité.
L’enquête sur l’affaire de l’enseignante braquée par un élève au lycée Edouard-Branly à Créteil, dans le Val-de-Marne suit son cours. Deux autres adolescents ont été ainsi interpellés et ont comparu devant les juges. Ils sont accusés d’enregistrement et de diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux.
L’un d’eux est âgé de 17 ans. Il a été interpellé chez lui mardi et présenté devant un juge de Créteil mercredi après avoir enregistré et diffusé les images sur les réseaux sociaux. A l’issue de la comparution, il a été remis en liberté. L’autre, quant à lui a été poursuivi en justice pour une rediffusion de la vidéo, selon une source. Il a été aussi relâché après être conduit devant un juge mais tous les deux ont été placés sous contrôle judiciaire avec l’obligation d’un suivi éducatif.
Un autre jeune, le troisième a été également inculpé dans cette affaire. Il a été enquêté et mis en garde à vue mardi. Il est accusé d’avoir interpellé l’enseignante pour qu’elle note "présent" l’élève qui l’avait braquée. A l’issue de sa garde à vue, il a été remis en liberté. A part ces trois individus, un quatrième a été suspecté d’avoir introduit au lycée l’arme factice qui est un en fait un pistolet à billes. Il a été interpellé et remis en liberté sans poursuite.
Dans cette affaire, tous les jeunes élèves inculpés ont été tous remis en liberté. Cependant, pour celui qui avait perpétré l’acte en pointant l’arme factice sur la professeure, il sera présenté ultérieurement devant un juge des enfants. Il a été mis en examen le 21 octobre pour « violences aggravées ». En attendant son jugement, des mesures de contraintes provisoires ont été prises à son encontre. Il lui est interdit d’entrer en contact avec l’enseignante aussi il ne peut plus habiter dans le Val-de-Marne. Pourtant, il doit poursuivre sa scolarité. Une mesure d’évaluation éducative a également été annoncée à son encontre.
Cette affaire a suscité l’indignation de chaque citoyen jusqu’aux autorités de l’Etat. Ces derniers ont alors pris des mesures sans attendre. Le gouvernement a annoncé que d’ici la mi-décembre, un plan d’actions contre la violence dans les établissements scolaires devrait être présenté.
(Sources : Europe 1 - Site 20minutes)