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L’enquête sur le meurtre du professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine avance très rapidement. Quatre personnes dont un mineur, ont été placées en garde à vue.
La décapitation d’un enseignant du collège de Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a secoué la France, vendredi 16 octobre. Après ce terrible drame, une enquête pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle" a été ouverte, note Europe 1. Quatre personnes dont un mineur, ont été placées en garde à vue dans la soirée de vendredi 16 à samedi 17 octobre, a appris l’AFP de source judiciaire.
Ces personnes sont issues de l’entourage familial de l’assaillant, âgé de 18 ans, qui a été tué par des policiers, a précisé cette source. Pour donner plus de détails sur ce terrible drame, le procureur antiterroriste, Jean-François Ricard, doit donner une conférence de presse ce samedi après-midi.
Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que la semaine dernière, l’enseignant a montré à ses élèves une caricature de Mahomet et un père de famille aurait été extrêmement outré par ce fait.
Après avoir eu connaissance de cette tragédie, Emmanuel Macron s’est rendu sur les lieux. Il s’est entretenu pendant une heure avec les corps enseignants du collège. Lors d’une brève allocution, le président de la République a indiqué que l’obscurantisme et la violence ne gagneront pas.
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