Le procès de l’accident entre un car scolaire et un train à Millas (Pyrénées-Orientales), survenu le 14 décembre 2017, s’est ouvert lundi au tribunal correctionnel. La conductrice du bus décline toute responsabilité dans ce drame.
Le 14 décembre 2017, un bus scolaire et un TER étaient entrés en collision au niveau d’un passage à niveau à Millas, dans les Pyrénées-Orientales. Cette tragédie a coûté la vie à six collégiens. D’autres personnes ont été blessées. Le procès de ce drame s’est ouvert lundi. La conductrice du car, Nadine Oliveira (53 ans), a comparu devant le tribunal correctionnel.
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Au premier jour de son procès, la quinquagénaire a répété sa version des faits. Elle a assuré que les barrières du passage à niveau de Millas n’étaient pas fermées à ce moment-là. À l’annonce de son renvoi devant le tribunal correctionnel en février, son avocat, Me Jean Codognès, disait que la quinquagénaire "n’aurait jamais franchi une barrière baissée".
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De son côté, la SNCF a assuré que le passage à niveau fonctionnait correctement. Nadine Oliveira aurait forcé "a demi-barrière fermée… alors qu’un train express régional arrivait", selon les enquêteurs, cités par le quotidien 20 Minutes. Le rapport du BEA-TT souligne que "la cause directe de cet accident est le non-arrêt de l’autocar au passage à niveau malgré les feux rouges clignotants et la barrière qui l’imposaient".