Au micro de BFMTV ce lundi soir, la première dame Brigitte Macron s’est exprimée pour la première fois sur le procès des viols de Mazan. "Il fallait que les choses soient dites", a-t-elle lâché.
Lors de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Brigitte Macron a pris la parole pour saluer l’importance du procès de Dominique Pelicot et de ses 50 co-accusés. Âgé de 71 ans, il est accusé d’avoir, sur une décennie, drogué, violé et livré sa femme Gisèle à des dizaines d’hommes dans leur domicile de Mazan. "Il fallait que les choses soient dites et elles le sont", a déclaré la première dame lundi soir sur BFMTV. L’épouse du chef de l’Etat a également souligné qu’elle apportait son "soutien inconditionnel à toutes les femmes".
Lors de sa prise de parole, Brigitte Macron a réaffirmé son engagement en faveur des droits des femmes. "Partout dans le monde, les droits des femmes reculent. Il faut qu’on se batte", a-t-elle déclaré, soulignant que le président et elle-même resteront solidaires dans ce combat. La première dame, habituellement impliquée sur les thématiques de l’enfance et de l’adolescence, a insisté sur l’importance d’être "vigilantes" face aux violences faites aux femmes.
Cette déclaration intervient le 25 novembre, date soutenue par l’ONU pour sensibiliser à la lutte contre les violences faites aux femmes. Brigitte Macron assistait également à la remise du prix du Fonds de dotation initié par Line Renaud, une cérémonie récompensant les avancées scientifiques dans ce domaine.
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