Noelle Herrenschmidt/AP/SIPA
Après plus d’un mois de témoignages bouleversants des rescapés et des familles des victimes, c’est au tour des accusés de répondre aux juges.
Dans le cadre du procès des attentats du 13 Novembre, la Cour d’assises va interroger à leur tour cette semaine les 14 accusés, dont Salah Abdeslam dès mardi 2 novembre. Les auditions des accusés vont notamment être axées sur leurs personnalités. Il s’agit d’une étape classique dans un procès d’assises, car en plus des faits, la justice juge aussi les hommes.
La Cour va en l’occurrence s’intéresser à la trajectoire de vie des accusés, à leur parcours. Les juges vont les interroger sur leur enfance, le lieu où ils ont grandi, leur scolarité, si oui ou non avant les attaques meurtrières, ils ont eu des démêlés avec la justice, etc.
Les questions sur les personnalités des accusés ne doivent pas être en lien avec la religion même si la religion semble être une partie intégrante de la personnalité de la plupart d’entre eux. Le sujet de la religion ne devra pas être abordé avant janvier prochain.
Dès mardi après-midi, Salah Abdeslam prendra donc la parole pour parler de son parcours pour que les juges et l’audience puissent comprendre comment ce fêtard, accros aux casinos et aux boites de nuit, ce petit caïd de quartier, fumeur de joints, qui prie mais pas aux bonnes heures, est devenu un terroriste, rapporte RTL.
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