Ce jeudi 17 février, l’avocat général Jacques Dallest requiert la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sureté de 22 ans, à l’encontre de Nordahl Lelandais pour l’enlèvement, la séquestration et le meurtre de la petite Maëlys en 2017. Mais aussi, pour l’agression sexuelle de deux petites-cousines cette année-là.
L’avocat général Jacques Dallest estime : "je ne qualifie pas Nordahl Lelandais de tueur en série. C’est en revanche un psychopathe". Il le qualifie également de ’menteur permanent’, évoquant, dans des propos rapportés notamment par Le Parisien, une "sexualité multiple envahissante illégale destructive qui aboutira au meurtre de Maëlys".
Pour lui, le mis en cause est un homme "d’une froideur glaçante après les faits", et un individu à la double personnalité. "Je vous demanderai de déclarer Nordahl Lelandais grand criminel, grand prédateur", appuie M. Dallest, le qualifiant encore de ’danger social absolu’.
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Mercredi 16 février, Nordahl Lelandais a affirmé lors du dixième jour de son procès savoir ‘très bien’ que la famille, les juges, "vous attendez des réponses, c’est ce qui s’est passé, c’est la vérité". L’ancien maître-chien a confié avoir tué la petite Maëlys, 8 ans, en la frappant au visage. Il a évoqué des coups volontaires, assurant ne pas avoir voulu tuer l’enfant.
Il a aussi insisté sur le que la victime serait montée de son plein gré dans son véhicule dans la nuit du 26 au 27 août 2017, lors de cette fameuse soirée de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère), pour voir ses chiens.
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