Au procès de l’attentat de Nice, le 14 juillet 2016, une jeune femme qui avait 16 ans à l’époque est toujours traumatisée par l’attaque…
Le 14 juillet 2016, un camion-bélier a foncé sur la foule sur la promenade des Anglais. Mardi 11 octobre au procès de l’attentat de Nice, Kimberley se confie avec émotion et tristesse : "je souhaite mourir à chaque anniversaire pour que ma douleur enfin s’arrête". Le président de la cour d’assises spéciale de Paris, Laurent Raviot, lui dit même que rien ne l’oblige à témoigner. Mais la jeune femme, qui avait 16 ans lors des faits, a continué… Elle se souvient notamment des "corps voltiger en l’air".
Elle se remémore, dans des propos retranscrits notamment par 20 Minutes : "vous savez la phrase qu’on dit, ‘j’ai vu ma vie défiler devant mes yeux’, eh bien, je me suis vue bébé, enfant et ado". Elle relate avoir regardé droit dans les yeux du terroriste en espérant qu’il la voit pleurer et qu’il arrête le massacre. Pour rappel, l’attaque de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a fait 86 morts et plus de 450 blessés.
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Si Kimberley s’en est sortie vivante, ses blessures sont bien plus profondes. C’est sa mère qui la lavait, qui lui brossait les dents… Et elle faisait des hallucinations, même en pleine rue. La jeune femme s’est aussi mutilée en cachette… Désormais, elle passe sa vie à l’hôpital… "J’ai commencé à m’en vouloir et à en vouloir à mes parents. Pourquoi je suis née ? Pourquoi je ne suis pas morte à la place de tout le monde ?"….
Par ailleurs, des centaines d’autres personnes ont subi un choc traumatique plus ou moins important, et plus de 150 enfants en souffrance sont encore suivis à l’hôpital Lenval.
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