Au dernier jour du procès de l’homme jugé pour avoir brûlé vive sa compagne à Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) en 2017. Au moins 25 ans de prison ont été réclamés par le ministère public.
Le soir du 22 septembre 2017, un incendie s’est déclaré dans un immeuble du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine). Alertés par la fumée qui se dégageait de l’appartement, les voisins ont enfoncé la porte du logement et sont parvenus à secourir une petite fille. Ses deux parents, grièvement brûlés, ont été en revanche récupérés par les pompiers. Le père, Christophe J., s’en est sorti, mais sa femme, Ghylaine B., est décédée deux jours plus tard.
D’après l’enquête, la mère de famille aurait été rouée de coups puis aspergée d’essence. L’incendie a été ensuite déclenché. L’une des enquêtrices, entendue par le tribunal à l’époque, racontait que l’enfant du couple leur avait dit : "Maman avait un nouvel amoureux et ça a rendu fou furieux papa", note France Bleu. D’après la fillette, son père frappait sa mère et l’aurait menacé de la tuer.
Un peu plus de deux ans après ces événements, Christophe J. est passé devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine de jeudi 9 janvier au mercredi 15 janvier. Le père de famille a reconnu avoir frappé sa femme, qui voulait le quitter pour un autre homme, et renversé de l’essence dans l’appartement. Il a cependant affirmé qu’il voulait simplement effrayer Ghylaine B. avant de mettre fin à sa vie.
Le Figaro rapporte que l’avocate générale a insisté sur le fait que la victime avait reçu plusieurs coups. "Elle a brûlé vive… elle a souffert le martyre. C’est d’une violence inouïe", a-t-elle ajouté.
Le ministère public a réclamé "une peine pas inférieure à 25 ans de réclusion criminelle" à l’encontre de Christophe J. La cour va délibérer avant de rendre son verdict ultérieurement. Selon l’article 221-4 du Code pénal, l’homme encourt la prison à perpétuité.
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