Devant la cour d’assises spéciale de Paris, mercredi 9 février, Salah Abdeslam affirme avoir renoncé à "enclencher" sa ceinture explosive lors des attentats perpétrés à Paris le 13 novembre 2015.
Interrogé mercredi dernier devant la cour d’assises spéciale de Paris, Salah Abdeslam a confirmé la thèse du renoncement lors des attentats de Paris du 12 novembre 2015. En effet, l’unique survivant des commandos a affirmé devant le tribunal avoir "fait marche arrière" et renoncé à "enclencher" sa ceinture explosive, rapporte Francetvinfo.fr.
Il a aussi tenu à expliquer qu’ : "En vérité, on se dit ’j’aurais dû l’enclencher ce truc’ quand on est à l’isolement 24 heures sur 24". Salah Abdeslam a ensuite ajouté : "On se dit ’est-ce que j’ai bien fait de faire marche arrière ou est-ce que j’aurais dû aller jusqu’au bout ?".
Le prévenu a également maintenu que les attentats meurtriers ont été commis en France en guise de représailles. Une fois de plus, il a réitéré que les attentats étaient consécutifs à "l’agression de la France et de l’Occident" non seulement en Syrie, mais aussi en Irak.
Salah Abdeslam a par ailleurs évoqué les victimes en annonçant qu’il serait disponible pour "rencontrer certaines victimes si ça peut les aider et pas en échange d’un aménagement de peine".
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