Un mineur de 17 ans, qui se revendique du mouvement des "Gilets Jaunes", a pris en otage mardi 7 mai durant des heures quatre femmes dans un bar-PMU de Blagnac, près de Toulouse. Les forces de l’ordre l’ont finalement interpellé "en douceur".
Les faits ont eu lieu mardi 7 mai vers 16h20 (heure française), dans un bar-PMU de Blagnac, près de Toulouse. Un jeune homme, âgé de 17 ans et qui se disait "Gilet Jaune", a retenu quatre femmes contre leur gré.
Le premier otage a été libéré vers 20 h. Quant aux trois autres, elles ont été relâchées une heure plus tard. Les quatre otages étaient la propriétaire du lieu et trois employées. Lors d’un point presse, le préfet de Haute-Garonne et d’Occitanie Etienne Guyot a indiqué que les femmes ont toutes été libérées, saines et sauves. "Le mis en cause a été interpellé", a de son côté tweeté le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, à 23h50, confirmant une information de RTL.
#Blagnac : le mis en cause a été interpellé.
Reconnaissance et gratitude à l’antenne du RAID et à la BRI pour leur sang-froid et leur professionnalisme.
J’associe à ces remerciements toutes les forces de sécurité et secours mobilisées sous l’autorité du Préfet de Haute-Garonne.— Christophe Castaner (@CCastaner) 7 mai 2019
Plus de 7 heures plus tard, les forces de l’ordre ont pu interpeller le forcené. Le patron du Raid, Jean-Baptiste Dulion, a souligné devant la presse que l’opération était délicate en raison d’une très longue négociation pour ramener le forcené à la raison et l’arrêter en douceur. "Tout s’est bien passé au final", s’est-il félicité.
Le procureur de Toulouse, Dominique Alzeari, a précisé que le jeune preneur d’otages était connu des services de police pour des cas de "violences envers les forces de l’ordre", de "vol" et de participation à une manifestation de ’Gilets Jaunes’ en décembre où il avait été arrêté. "Ce n’était pas non plus quelqu’un qui est classé comme dangereux. Il a laissé à son domicile un courrier, où il semble assez dépressif, (…) il fait une allusion au mouvement des ’gilets jaunes’ (…)", a ajouté le procureur.
>> Notre dossier sur les Faits divers en France