SYSPEO/SIPA
Dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 août, le Père Olivier Maire a été tué au sein de la congrégation des Missionnaires montfortains à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée). Le principal suspect est Emmanuel Abayisenga, un Rwandais d’une quarantaine d’années, hébergé au sein de cette communauté religieuse…
Emmanuel Abayisenga, s’est rendu à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre dans la matinée du lundi 9 août pour confesser le meurtre du Père Maire, âgé de 61 ans. Il a été déjà mis en examen pour l’incendie à la cathédrale de Nantes en juillet 2020. Après plusieurs mois derrière les barreaux, ce Rwandais avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire en juin dernier en attendant son procès. Il venait de sortir d’un hôpital psychiatrique et était hébergé par la communauté des frères Missionnaires montfortains depuis fin mai.
"Il faisait depuis cette date l’objet d’un contrôle judicaire strict", a déclaré Yannick Le Goater, vice-procureur de La Roche-sur-Yon, dans des propos recueillis par France Info et d’autres médias, lors d’une conférence de presse. Le suspect avait notamment "une obligation de pointage deux fois par mois, une obligation de respecter le lieu de résidence qui a été fixé par son contrôle judiciaire au sein de la congrégation religieuse".
Le 20 juin, les gendarmes de Mortagne-sur-Sèvre avaient déjà été alertés par le prêtre décédé "car Emmanuel Abayisenga manifestait la volonté de quitter son lieu d’hébergement en violation de son contrôle judiciaire".
> Sur le même sujet : Vendée : un prêtre assassiné, le suspect s’est rendu
Suite à l’autopsie du corps le mardi 13 août, le parquet de La Roche-sur-Yon a fait savoir que l’homme d’église est décédé des suites de "coups violents" portés à la tête. Il présentait six lésions, toutes à la tête, causées par des coups violents. Sa mort aurait été rapide.
Les obsèques du Père Olivier Maire auront lieu ce vendredi 13 août à 14h30 (heure française). La cérémonie se déroulera dans la basilique Saint-Laurent-sur-Sèvre, "en privé en présence de la famille du père Olivier Maire, des membres de la congrégation des Montfortains et des officiels", indique le diocèse de Luçon, rapporte notamment 20 Minutes (Cliquez ici pour en savoir plus).
Quant à Emmanuel Abayisenga, il a été interné dans un hôpital psychiatrique, dans l’attente d’être à nouveau interrogé.
> Notre rubrique faits divers sur LINFO.re