SYSPEO/SIPA
Le parquet de La Roche-sur-Yon a fait part ce jeudi de l’ouverture, dix jours après la mort du père Olivier Maire qui a été tué à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) dans la nuit du 8 au 9 août, d’une information judiciaire pour "assassinat".
Pour rappel, le Père Olivier Maire (60 ans) a été tué dans la nuit du dimanche à lundi 9 août au sein de la congrégation des Missionnaires montfortains en Vendée. Les résultats de l’autopsie du corps réalisée a révélé que la victime a succombé à des suites de "coups violents" portés à la tête et qu’elle est décédée "rapidement". Une enquête avait été ouverte pour "homicide volontaire".
Le meurtrier présumé, Emmanuel Abayisenga qui est aussi connu des services de police, s’est rendu de lui-même à la gendarmerie le 9 août tout en avouant avoir commis le meurtre. Auparavant, le même homme a été incarcéré du 20 juillet 2020 au 31 mai 2021 dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale de Nantes, survenu le 18 juillet 2020.
Emmanuel Abayisenga avait également séjourné pendant plus d’un mois dans un hôpital psychiatrique, il en est sorti le 29 juillet dernier. A sa sortie de prison, le suspect avait été placé sous contrôle judiciaire avec une obligation de résidence au sein de la communauté religieuse des Montfortains. Une communauté relieuse, dont le prêtre Olivier Maire était le supérieur provincial.
Dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du Père Olivier Maire, le parquet de La Roche-sur-Yon a indiqué qu’Emmanuel Abayisenga est "placé en garde à vue avant de faire l’objet d’une mesure d’hospitalisation en milieu psychiatrique à la demande du représentant de l’État". Le parquet a aussi annoncé, jeudi 19 août, de l’ouverture d’une information judiciaire "contre X du chef d’assassinat", rapporte LCI.
> Voir notre dossier sur les faits divers.