L’ancien secrétaire d’État Jean-Vincent Placé, poursuivi pour agressions sexuelles, a obtenu le 14 février la nullité d’une partie de la procédure et de sa mise en examen qui visent des faits argués, par l’une des deux plaignantes l’ayant accusé.
Jean-Vincent Placé est toujours mis en examen pour les agressions sexuelles dénoncées par une autre femme. Une source judiciaire indique que la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris "a annulé partiellement certaines pièces de procédure qui faisaient référence à des faits qui auraient été commis à l’étranger sans que les dispositions légales applicables dans ce cas aient été respectées". L’informateur ajoute, selon les médias français comme Le Figaro, que concernant les autres faits dénoncés, "l’information judiciaire se poursuit".
C’est en mars 2022 que Jean-Vincent Placé avait été mis en examen pour agressions sexuelles à l’encontre de ces deux plaignantes. L’une des femmes est une ancienne collaboratrice qui l’avait suivi du Sénat au secrétariat d’État à la Réforme et à la Simplification. Elle avait porté plainte en novembre 2021, l’accusant de harcèlement sexuel entre 2012 et 2016.
La deuxième agression dénoncée aurait eu lieu mi-mai 2016 à Séoul, lors d’un déplacement officiel de l’ex-secrétaire d’État de François Hollande. Il aurait "touché délibérément la poitrine d’Audrey". Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, et dans ce dossier, une autre femme avait été entendue par les enquêteurs. Elle avait aussi dit avoir subi une agression sexuelle également à Séoul, mais n’a pas voulu porter plainte.
Le parquet avait demandé que la juge d’instruction enquête et mette également M. Placé en examen pour ces faits. Pourtant, le code de procédure pénale indique que pour poursuivre des faits commis dans un pays étranger, il faut : soit une plainte préalable de la victime, soit une dénonciation officielle du pays où les faits auraient eu lieu.
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