Le 18 février, la députée des Yvelines, Aurore Bergé, a qualifié le rappeur Médine d’islamiste.
La députée des Yvelines, Aurore Bergé est récemment visée par une plainte, déposée par Médine. Le 18 février dernier, l’élue a qualifié l’artiste d’islamiste, au micro de LCI. Outre cette plainte pour diffamation, le rappeur a également demandé des excuses publiques venant de la déléguée du groupe LREM à l’Assemblée, note Huffpost.
Face à la tournure de la situation, Aurore Bergé a répliqué sur CNews, jeudi 25 février.
"Non, je ne présenterai pas d’excuses ce matin", a-t-elle lancé en martelant que la seule chose qu’elle a dite est qu’on ne devait pas accepter cet entrisme (de l’islamisme, NDLR) à l’université ou dans les grandes écoles. Selon ses dires, le rappeur a été invité à faire une conférence alors qu’il avait appelé dans ses paroles de chansons, à "crucifier les laïcards", a cité l’élue.
En dépit de nombreux démentis faits par le rappeur, la députée a assimilé ces propos à un "appel au meurtre". "La justice n’est pas un bâillon", a-t-elle renchéri. Après la diffusion de la séquence, Médine a réagi en disant "la force de la culture face à la culture de la force".
Lors de son interview, Aurore Bergé a révélé avoir été victime d’un flot ininterrompu de centaines d’insultes, d’intimidations et de menaces sur les réseaux sociaux après la plainte du rappeur.
Elle a ainsi prévenu qu’elle portera plainte, à son tour, de manière systématique. "Un tombereau d’injures qualifié de menaces inadmissibles", a dénoncé la ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa. Selon le journal, la vision d’Aurore Bergé sur Médine ne fait pas toutefois l’unanimité au sein de la LREM.
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