Une accusation de viol en 2009 a mis en cause le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin. Après un non-lieu en 2018, la cour d’appel de Paris a ordonné la reprise des investigations.
Une femme nommée Sophie Patterson-Spatz accuse Gérald Darmanin de l’avoir violé en 2009. La plainte a été classée sans suite après que le ministre ait bénéficié d’un non-lieu en 2018. Par ailleurs, il a toujours nié les faits. Pourtant, jeudi 11 juin, la justice a relancé les investigations dans cette enquête pour viol. Pour ses avocats, la réouverture de l’enquête n’est que "pure forme", elle ne concernerait pas le fond du dossier, relate la chaîne RTL.
La partie de la plaignante n’a pas le même avis. Maître Marjolaine Vignola, son avocate s’est dite soulagée de cette mesure prise par le tribunal. "Elle est contente de la décision", a-t-elle annoncé. D’après ses dires, pour établir le faisceau d’indice permettant de corroborer la parole de la plaignante et de confondre le mis en cause, "il faut que des investigations soient faites".
L’avocate a précisé que dans tout dossier de viol, il y a des indices qui sont objectifs et objectivables. Ils vont prouver que la personne n’était pas consentante. "Ne serait-ce que par rapport aux traumatismes qui s’en suivent, l’entourage peut également confirmer", a-t-elle signifié. Maître Marjolaine Vignola a assuré qu’il y a des éléments matériels objectifs que la plaignante avance et que la justice doit aller rechercher.
>>> A lire aussi : Plainte pour viol contre Gérald Darmanin : la justice réexamine un non-lieu