Le mystère autour des piqûres administrées en boîtes de nuit reste entier. Les enquêtes ouvertes partout en France sont, pour l’instant, peu fructueuses.
A la suite de plaintes ayant trait à des piqûres reçues en boîtes de nuit, plusieurs enquêtes ont été ouvertes dans plusieurs villes de France, dont six à Paris, une enquête à Nantes, quinze procédures à Rennes et deux dossiers à Grenoble, rapporte Tf1info.fr.
Les premiers signalements remontent au mois de février à Nantes. Le procureur de la République nantais, Renaud Gaudeul, a confié à TF1 : "Sur l’ensemble des faits rapportés, il n’y en a pas un seul où cela a été suivi d’une tentative d’agression ou éventuellement d’une agression sexuelle. C’est ce qui interroge, l’objectif même de ces piqûres pose question". En parallèle, les analyses toxicologiques n’ont rien donné.
Une quinzaine de plaintes ont aussi été déposées à Grenoble où le parquet a décidé d’ouvrir deux enquêtes "pour administration de substances nuisibles" dans quatre discothèques différentes.
Aucune trace de GHB - "la drogue du violeur" - n’a été repérée à l’issue des analyses effectuées. Jusqu’ici, les questions posées autour de ces piqûres administrées dans des boîtes de nuit restent sans réponse.
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