Léna figure parmi les centaines de victimes d’injection en boîte de nuit. Dans un témoignage livré auprès de Cnews, elle fait part de son inquiétude.
Depuis plusieurs mois, les témoignages et plaintes sur les cas d’injection dans des boîtes de nuit se multiplient. Dans plusieurs régions de France, des jeunes rapportent avoir été victimes de piqûre dans des boites de nuits ou autres lieux de fête.
Auprès de Cnews, Léna s’est confiée sur ce qui lui est arrivée dans une boîte de nuit. Selon elle, elle est "directement allée aux toilettes" avec une amie après avoir ressenti une désagréable sensation de piqûre. "J’avais un point rouge sur la fesse", témoigne la jeune femme. Elle a aussi souligné avoir eu souvenir de toute la soirée et elle en a alors déduit que l’injection n’était pas de la drogue.
D’autres victimes d’injection ont rapporté avoir été nauséeuses ou avoir ressenti des vertiges ou des malaises. Selon toujours Léna qui n’a pas cherché à cacher son inquiétude, elle se dit qu’ils ont pu lui injecter "n’importe quoi". "Ce qui me fait peur, c’est de savoir que ces personnes-là piquent plein de gens avec la même seringue, donc forcément ça transmet des maladies", a encore poursuivi la jeune femme. Sur les conseils d’un médecin du SMUR, elle a décidé de réaliser une prise de sang dès le lendemain des faits et elle en fera d’autres "dans trois semaines, dans trois mois et dans six mois".
Pour rappel, depuis le mois d’avril, des cas de piqûres dans des lieux de fêtes, survenus dans différentes régions de France métropolitaine, ont été rapportés, en Ille-et-Vilaine, dans l’Hérault, l’Isère, la Haute-Garonne, en Dordogne ou en Loire-Atlantique. Près de 350 plaintes sont enregistrées depuis la fin mars, dont 200 pour le seul mois de mai, rapporte Cnews.
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