Les syndicats de police s’indignent face aux attitudes de Jean-Luc Mélenchon durant les perquisitions. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "menaces ou actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire" et "violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique".
A la suite des attitudes de Jean-Luc Mélenchon mardi, les syndicats de la police ont exprimé leur indignation face aux comportements de cet élu. Le secrétaire général du syndicat Alliance Jean-Claude Delage a déclaré qu’il est inacceptable qu’un homme politique hurle à la face des représentants de l’ordre. Il a par la suite qualifié des attitudes indignes d’un porte-parole du peuple car "c’est un mauvais exemple qui le déshonore", selon AFP.
Le syndicat Alternative Police-CFDT est aussi du même avis que l’Alliance. Ils ont par la suite demandé à Christophe Castaner, nouveau ministre de l’Intérieur de fermement condamner ces provocations. Les syndicats ont déposé une plainte pour violences volontaires sur agents de la force publique.
De son côté, le syndicat SGP Police-FO a tenu à répondre au tacle du président de La France Insoumise selon lequel "les corps de la police n’ont rien à voir avec la politique, ils ne font qu’exécuter des ordres". "Non, Monsieur Mélenchon, les policiers ne sont pas des policiers politisés mais obéissent à des lois et exécutent leurs missions avec abnégation et déontologie", a-t-il riposté. Il a aussi clarifié que les forces policières suivent les ordres dans le respect des règles républicaines. Pour conclure, le syndicat réclame à Jean-Luc Mélenchon des excuses publiques.
Sur son compte Twitter, Éric Morvan, le Directeur général de la police nationale a réitéré qu’il soutienne assidument les personnes qui ont fait leur travail avec respect, droit et neutralité. "Mon indéfectible soutien aux enquêteurs financiers qui accomplissent leur mission dans le respect des valeurs de la République", a-t-il posté.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête ce mercredi contre Jean-Luc Mélenchon pour violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique. Cette nouvelle enquête vient alors s’ajouter aux deux autres qui ont conduits aux perquisitions faites mardi au domicile de Jean-Luc Mélenchon et au siège de LFI.
(Sources : FranceInfo – Le Figaro)