Lorsque Louis Ribes est décédé en 1994, un prêtre et une personne dite ‘laïque’ se sont débarrassés de photos et croquis d’enfants réalisés par ce prêtre pédocriminel. Le diocèse n’en a eu connaissance que le 28 janvier 2022.
Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon, Mgr Sylvain Bataille, évêque de Saint-Étienne, et le Père Loïc Lagadec, administrateur de Grenoble-Vienne écrivent dans un communiqué avoir pris connaissance, le 28 janvier dernier, de la destruction de photos et croquis d’enfants réalisés par Louis Ribes, en 1994.
Dans des propos relayés par les médias français comme France Info, ils affirment : "comme on peut le comprendre, les personnes victimes se soucient du devenir des photos et croquis d’enfants réalisés par Louis Ribes". Ils assurent : "nous avons appris le 28 janvier dernier qu’ils ont été trouvés à sa mort, en 1994", dans l’appartement au séminaire des aînés de Vienne-Estressin... Brûlés ensuite par un prêtre et une personne laïque, comme l’a précisé à la justice. Par ailleurs, disent-ils, il pourrait y avoir des photos, peintures et croquis relevant de "la responsabilité de leurs propriétaires privés". Cette révélation sous-entend que ce fameux prêtre et la personne dite ’laïque’ étaient au courant des agissements de Louis Ribes.
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Par ailleurs, par respect aux victimes, les diocèses indiquent avoir retiré un livre… Notamment à Lyon, un livre sur une trentaine de prêtres artistes, dont Louis Ribes, a été édité au mois de septembre 2020.
Lors de sa parution, "la Commission diocésaine d’art sacré de Lyon ignorait les agissements pédocriminels de Louis Ribes, sans quoi, évidemment, il n’aurait jamais vu le jour".
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