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La justice a donné son feu vert pour la première demande de mise en liberté de l’ancien maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany. Celui-ci doit cependant rester en prison en raison d’une deuxième condamnation.
Patrick Balkany a été condamné à deux reprises. D’abord pour fraude fiscale, le 13 septembre, à quatre ans de prison avec mandat de dépôt, ensuite pour blanchiment aggravé, le 18 octobre, à cinq ans de prison et un nouveau mandat de dépôt. Le maire LR de Levallois-Perret a appris lundi 28 octobre, que sa première demande de mise en liberté a été acceptée par la justice. Il est toutefois contraint de rester en détention en attendant l’examen de sa seconde demande de libération.
D’après le site d’information Linternaute, pour sa demande de remise en liberté dans le cadre du second volet de l’affaire, Patrick Balkany devrait obtenir une deuxième audience devant la chambre des appels correctionnels de Paris un mois et demi après le procès du 22 octobre. La levée du second mandat de dépôt prononcé à son encontre lui permettra de sortir de prison probablement avant la fin de l’année. Les magistrats fixeront à cet effet de nouvelles conditions.
En appui à sa demande de remise en liberté, Patrick Balkany (71 ans) avait avancé lors de son procès que son état de santé était incompatible avec l’incarcération. "Je suis âgé et malade, je souffre le martyre à cause d’une opération d’une tumeur dans le dos. Je suis épuisé", avait-il déclaré. Il avait alors demandé sa libération le plus rapidement possible afin qu’il puisse se soigner et être avec son épouse.
L’avocat général Serge Roques, qui avait requis le mandat de dépôt contre Patrick Balkany devant le tribunal correctionnel s’est cependant opposé à la demande de ce dernier. Invoquant un "risque de fuite", il estime que rester en détention garantirait la représentation du maire de Levallois-Perret au procès en appel pour fraude fiscale en décembre.
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