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Cette mère de famille, condamnée par la cour d’assises du Pas-de-Calais à 5 ans de prison, dont 4 avec sursis, a également gardé le corps sans vie de son nourrisson dans un congélateur.
La cour d’assises du Pas-de-Calais a condamné vendredi 25 octobre 2019 une mère qui a fait un déni de grossesse. Elle a reçu une peine de 5 ans de prison, dont 4 avec sursis pour avoir privé de soins son nourrisson. Ce dernier en mourut et elle a ensuite gardé son corps dans un sac en plastique, habillé et entouré d’une couverture avec un biberon avant de le placer dans un congélateur au sous-sol de sa maison, à Libourg. Une mise à l’épreuve de trois ans a également été prononcée. L’accusée, âgée de 35 ans, a été reconnue coupable de privations d’aliments et de soins suivie de la mort d’un mineur de 15 ans par ascendant.
Les faits remontent en 2011 après que la mère de famille ait accouché seule dans les toilettes de son domicile à Embry. Elle y habitait avec sans conjoint et ses deux enfants. Cette employée dans un supermarché n’a jamais révélé l’existence de l’enfant à son entourage. Elle se rendait toujours à son travail en laissant pendant plusieurs heures son bébé seul. Elle le dissimulait sous une couverture et posait près de lui un biberon non stérilisé de lait de vache. "Cette enfant a vécu 7 jours d’enfer (...) mon client devrait avoir une petite fille de 8 ans aujourd’hui, qu’il n’a pas", a lâché Me Florent Fache, l’avocat du père, dont elle était séparée sur le récit d’Ouest France.
La mère a retrouvé son enfant mort en rentrant du travail quelques jours après l’avoir mis au monde. Selon la même source, elle a câliné son enfant un moment avant de mettre son corps dans le congélateur, pour le "garder près d’elle". "Elle n’a pas compris qu’il était mort", a souligné son avocate Me Lucie Tellier notant que sa cliente souffrait d’une altération partielle du discernement. Son compagnon d’alors qui a découvert le corps de l’enfant en février 2014 a été mis en examen pour non-dénonciation de crime, mais n’a pas été renvoyé devant les assises.
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