L’élu de Loire-Atlantique Andy Kerbrat a été contrôlé vendredi par des policiers en possession d’une drogue de synthèse. Le député LFI a déclaré qu’il entamait un "protocole de soins".
Andy Kerbrat, député La France Insoumise (LFI) de Loire-Atlantique, se retrouve au cœur d’une affaire de stupéfiants à Paris. Le week-end dernier, l’élu a été contrôlé avec 1,35 g de 3-MMC, une drogue de synthèse populaire. Des policiers de la capitale sont intervenus vendredi soir après avoir observé un échange suspect entre deux individus. Le député, identifié lors du contrôle, a avoué être l’acheteur. Le vendeur, un mineur déjà connu des services de police pour plusieurs infractions, avait en sa possession 1 g de 3-MMC et 200 euros en liquide. Il a été placé en détention provisoire en attendant une audience, rapporte Le Figaro.
Bien que le député n’ait pas été placé en garde à vue, il a été entendu en audition libre le lendemain. Le parquet de Paris a néanmoins décidé d’engager des poursuites pour usage de stupéfiants et l’a convoqué pour une ordonnance pénale, une procédure simplifiée utilisée dans les affaires de faible gravité. Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux dans la nuit de lundi à mardi, Andy Kerbrat a reconnu les faits, affirmant "assumer pleinement (sa) responsabilité". Il a expliqué que ses fragilités psychologiques et problèmes personnels l’ont poussé à consommer des drogues de synthèse. L’élu a ajouté qu’il voulait entamer un protocole de soins après avis médical afin de se soigner et reprendre son travail parlementaire.
Le député LFI a déploré que l’information ait été révélée dans la presse avant qu’il puisse en informer ses proches. Andy Kerbrat a également présenté ses excuses à ses électeurs, à son groupe politique LFI, et à l’ensemble du Nouveau Front Populaire (NFP).
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