Dans la soirée du mercredi 29 janvier, une rixe a éclaté dans le Xe arrondissement de Paris. Poignardé dans cette violente bagarre, un adolescent de quatorze ans est décédé, jeudi.
Il s’agit d’une bagarre entre bandes rivales de deux quartiers dans le Xe arrondissement de Paris, à Chaufourniers et Grande-aux-Belles. Elle a éclaté mercredi soir vers 20 h. D’après les informations relayées par Le Figaro, près d’une trentaine de personnes, armées de bâtons, se sont violemment affrontées sur la voie publique.
Alertés, les policiers sont intervenus sur place. A leur arrivé, ils ont découvert un jeune homme blessé par arme blanche, gisant dans une mare de sang au sol. La victime, âgée de 14 ans, a été rapidement emmenée à l’hôpital, mais elle a succombé à ses blessures dans la matinée du jeudi 30 janvier.
A la suite de ce drame, une enquête a été ouverte et confiée au deuxième district de la police judiciaire de la capitale. Selon le parquet de Paris, un autre adolescent, âgé également de 14 ans, a été placé en garde à vue. Il s’agirait de l’auteur présumé des faits. Il a été identifié grâce à des témoignages et les images des caméras de vidéosurveillance du quartier.
Ces dernières années, beaucoup de jeunes ont trouvé la mort dans des bagarres dans l’Est de Paris et la banlieue nord de la capitale. Un jeune homme de 23 ans avait par exemple succombé à une blessure à l’arme blanche dans le Xe arrondissement, pour un règlement de comptes entre bandes du Xe et du XIXe arrondissement. Un adolescent de 17 ans avait également perdu la vie après avoir été poignardé lors d’une rixe entre bandes rivales sur le boulevard Mortier, dans le XXe arrondissement en octobre 2018. Un lycéen de 15 ans avait aussi péri après avoir reçu des coups de couteau à l’entrée d’un stade aux Lilas (Seine-Saint-Denis), en septembre 2019.
En 2009, une "cellule de suivi du plan de lutte contre les bandes" avait été mise en place par la préfecture de police à Paris. Mais après la rixe mortelle du boulevard Mortier en 2018, le ministre de l’Intérieur avait annoncé une "remise à plat du plan d’action" contre les bandes. Christophe Castaner avait alors dit qu’il fallait instaurer des "référents dans chaque commissariat" et une "cartographie" de ces groupes "cage d’escalier par cage d’escalier".
>>> Lire plus d’articles de faits divers en France métropolitaine.