CARON/ZEPPELIN/SIPA
Une affaire impliquant quatre mineurs et un jeune adulte captive l’attention du public. Ces individus ont été mis en examen à Paris entre mai et juillet pour leur présumée participation à des discussions envisageant de rejoindre l’État islamique au Mozambique. Les autorités antiterroristes ont agi à la suite d’échanges révélant des intentions de violence, incluant un projet d’attentat visant un lycée.
Entre mai et juillet, quatre mineurs et un jeune adulte, connectés par une idéologie djihadiste partagée en ligne, ont été mis en examen à Paris pour leur présumée participation à des discussions pour rejoindre une organisation terroriste. Ayant remarqué des échanges d’intentions de commettre des actes violents, notamment un projet d’attentat dans un lycée, les autorités antiterroristes sont intervenues.
Une enquête menée par la Direction de la sécurité intérieure (DGSI) a conduit à l’interpellation d’un adolescent de 17 ans dans les Hauts-de-France au mois de mai. Ce jeune était soupçonné de planifier un attentat lors de la fête de fin d’année de son établissement et de vouloir rejoindre les rangs de l’État islamique au Mozambique. Placé en garde à vue, il a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Les investigations ont aussi mis au jour l’existence d’un groupe Telegram supervisé par un recruteur opérant sur les réseaux sociaux. Un membre de ce groupe aurait envisagé de contracter un mariage virtuel avec une adolescente de 14 ans pour pouvoir partir ensemble rejoindre les zones de conflit djihadiste.
Un jeune homme, habitant la région lyonnaise, a été aussi mis en examen et placé en détention provisoire pour son implication présumée dans ce réseau. Une adolescente, originaire du sud de la France, a été également mise en examen et été placé sous contrôle judiciaire. Cette affaire soulève des questions sur la radicalisation en ligne des jeunes et l’efficacité des mesures de prévention dans la lutte contre le terrorisme.
