Farouk, un père de 36 ans, a déposé plainte contre le magasin dans lequel il a acheté la batterie de sa cigarette électronique.
Un terrible incident s’est produit dans la maternité de l’hôpital Tenon, à Paris, samedi 2 novembre. Farouk, un homme de 36 ans, venait d’assister à la naissance de son premier enfant quand la batterie de sa cigarette électronique a explosé dans sa poche. Il s’est trouvé dans l’ascenseur de l’hôpital au moment des faits. "J’ai tout de suite eu une terrible douleur à la jambe. J’ai retiré mon jean, j’avais les jambes qui fumaient ! ", a-t-il raconté au journal Le Parisien. Immédiatement, il a été pris en charge par des sages-femmes et un brancardier, a détaillé le quotidien.
D’après une sage-femme, le bruit de l’explosion a été entendu à 40 m des ascenseurs. Ensuite, "on a entendu un homme hurler, puis rapidement une forte odeur de chairs brûlées qui a persisté toute l’après-midi", a-t-elle relaté. Le brancardier a expliqué que la victime "souffrait vraiment durant tout le trajet vers les urgences".
Après une première consultation, les spécialistes ont diagnostiqué des brûlures au deuxième et troisième degré sur les cuisses. "Je n’arrive pas à marcher sans béquilles, et le médecin m’a affirmé que j’aurai très certainement une cicatrice d’au moins 20 cm", a précisé Farouk.
Quelques minutes après la naissance de son fils, la batterie de sa cigarette électronique explose. Le néo-père de famille a déposé plainte contre la boutique qui lui avait vendu sa cigarette électronique> https://t.co/ZZetiwaGx7 pic.twitter.com/4T8PSwFiKW
— Le Parisien (@le_Parisien) 3 novembre 2019
Après cette explosion, le trentenaire a déposé plainte contre la boutique du XXe arrondissement qui lui aurait vendu l’accumulateur, il y a 3 semaines. D’après la plainte consultée par le journal Le Parisien, lors de son achat, le commerçant lui aurait affirmé ne pas pouvoir éditer de facture à cause d’un changement de logiciel.
Son avocat, Me Kevin Mention, a réclamé "une enquête sérieuse". Selon ses dires, son client a affirmé prendre les précautions nécessaires sur la manière dont il utilisait sa cigarette électronique ainsi que pour charger sa batterie. "C’est inconcevable que des magasins ayant pignon sur rue puissent vendre librement des objets aussi dangereux", a fustigé Farouk. Cet incident n’est pas un cas isolé. En effet, en mars dernier, un Finistérien avait eu la main brûlée après que l’accumulateur de sa cigarette électronique eût pris feu dans sa poche.
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