Des décrets ont été mis en vigueur pour obliger les magasins climatisés à fermer leurs portes et à réduire la publicité lumineuse. La ville de Paris a verbalisé les premiers commerçants.
La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé dimanche 24 juillet des décrets obligeant les magasins climatisés à fermer leurs portes et à réduire la publicité lumineuse. Cet arrêté a été mis en vigueur le 25 juillet à Paris, mais avant son application, la ville a réalisé une campagne de sensibilisation de trois semaines.
Les commerçants de la capitale pourraient être sanctionnés depuis mercredi 10 août et ils risquent jusqu’à 150 euros d’amende. Des magasins, situés rue de Rivoli, dans le 5e arrondissement, ont été verbalisés, rapporte Le Parisien, relayé par Le Figaro.
La mairie n’a pas encore précisé le nombre de verbalisations enregistrées. Le 17 juillet dernier, Dan Lert, maire adjoint de Paris en charge de la Transition écologique, s’est exprimé sur le sujet sur son compte Twitter. "En pleine canicule et crise énergétique, je suis scandalisé de constater l’irresponsabilité des commerces climatisés qui laissent la porte ouverte !", a-t-il fustigé. Depuis cette date, plusieurs villes ont mis en place des arrêtés contraignant les magasins de fermer leurs portes lorsqu’un climatiseur ou un chauffage sont en fonctionnement pour éviter les gaspillages d’énergie.
Dans l’Ain, l’arrêté aurait porté ses fruits du côté de Bourg-en-Bresse, car depuis le 18 juillet, aucune verbalisation n’a été enregistrée.
Selon Sylvain Eymery, directeur adjoint au cabinet du maire, les commerçants ont rapidement "joué le jeu" pour éviter les sanctions.
Ce responsable a précisé qu’avant cette prise de conscience, ce sont généralement les grandes enseignes qui soumettaient à leurs franchisés de laisser la porte ouverte. L’objectif est d’attirer plus de clients et d’augmenter les chiffres d’affaires. "Une pratique absurde", d’après la mairie.
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