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Ce mercredi 5 avril, le président-candidat Emmanuel Macron a réagi à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet national financier pour blanchiment aggravé de fraude fiscale visant le cabinet de conseil McKinsey.
L’ouverture d’une enquête.
Dans le 20h de TF1 ce mercredi soir, Emmanuel Macron a réagi à l’ouverture d’une enquête pour blanchissement aggravé de fraude fiscale visant le cabinet américain McKinsey : "C’est très bien que le juge, les contrôleurs fiscaux se saisissent d’une affaire quand on dit qu’une entreprise aurait fraudé. Il faut également préciser que la justice ne se saisit pas de l’usage de cabinets de conseil mais d’une fraude fiscale", affirme le chef de l’État.
Le parquet national financier (PNF) a annoncé ce mercredi 6 avril l’ouverture d’une enquête préliminaire depuis le 31 mars pour blanchiment aggravé de fraude fiscale. Cette procédure fait suite à la publication par le Sénat d’un rapport sur le fait que l’Etat ait souvent recours à des cabinets de conseil privés et l’"influence" de ces derniers sur les politiques publiques.
Dans son rapport, les entités françaises du cabinet McKinsey sont accusées par la commission d’enquête du Sénat d’optimisation fiscale. Ainsi, elles n’auraient versé aucun impôt sur les sociétés entre 2011 et 2020. "Le cabinet McKinsey est bien assujetti à l’impôt sur les sociétés (IS) en France, mais ses versements s’établissent à zéro euro depuis au moins 10 ans", concluait le rapport sur le récit du journal Le Figaro.
Matthieu Patou-Parvédy