Dans la capitale, une jeune femme a été tabassée en pleine rue le soir d’Halloween après avoir embrassé sa partenaire.
Cette nouvelle agression homophobe a été dénoncée sur Twitter par l’association Urgence Homophobi’. Comme le rapporte France Info d’une source judiciaire, une enquête a été ouverte du chef de ’violences commises en raison de l’orientation sexuelle dans un lieu destiné à l’accès à un transport collectif de voyageurs’. L’enquête est menée par le service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) du IXe arrondissement de Paris.
La victime femme a été violentée le soir d’Halloween, à côté de Grands boulevards, carrefour de Chateaudun, après un bisou donné à sa compagne. Elle a reçu 21 jours d’interruption temporaire de travail, et devra devoir subir une opération du visage.
>> A lire aussi : Christophe Castaner déplore la multiplication anormale des actes homophobes
"A chaque agression, on a l’impression qu’on passe un stade dans l’ignominie, dans la violence", expliquait jeudi Guillaume Mélanie, le président d’Urgence Homophobie. Il déplore que : "ça devient vraiment de pire en pire", et que maintenant, "on se dit : ’On ne va plus s’embrasser, on ne va plus se tenir par la main’, mais ce n’est pas normal en fait, ce n’est pas à nous de céder du terrain normalement, ce n’est pas à nous d’arrêter de vivre normalement".
Guillaume Mélanie affirme avoir saisi le cabinet de la maire de Paris Anne Hidalgo qui aurait également saisi le procureur. Le président d’Urgence Homophobie, lui-même victime d’agression il y a deux semaines insiste : "c’est insupportable, il faut donner un exemple fort, concret, il faut travailler sur la pédagogie, la culture, la prévention et aussi, sur l’application des lois et sur les moyens légaux".
>> Nos articles faits divers.