La Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) va porter plainte après les menaces de mort reçues par son porte-parole Éric Brocardi.
Depuis mardi, le porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), Éric Brocardi, affirme avoir reçu des menaces de mort. Et pour cause : il s’est opposé publiquement à la réintégration des pompiers non-vaccinés contre la Covid-19. Fin juillet, il avait déclaré dans le magazine Marianne que le "manque de personnel" chez les pompiers "existait avant la crise Covid". Il a ensuite ajouté que "nous aurions les mêmes lacunes si demain (les pompiers non-vaccinés) étaient réintégrés." Interrogé sur la question la semaine dernière, il a pourtant affirmé qu’il n’a pas encore reçu des menaces directes, mais des commentaires, rapporte Ouest France.
La FNSPF n’en restera pas là et "portera également plainte", a annoncé son président, Gregory Allione, qui a apporté son "plein soutien" au porte-parole. De son côté, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé ces menaces de mort. "Quelle que soit l’opinion de chacun, ces agressions sont insupportables", a-t-il écrit sur Twitter. Plus tôt dans la journée, le maire de Nice, Christian Estrosi, a également apporté son soutien total à Eric Brocardi sur Twitter. D’après les chiffres de la Sécurité civile, moins de 200 pompiers professionnels sur 41 800 et 5 000 pompiers non-professionnels sur 197 000 n’ont pas été vaccinés contre le coronavirus. Ils ont été alors suspendus.
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