Une jeune fille de 17 ans, résidant dans l’Oise, a dénoncé ses parents pour l’avoir agressée physiquement, après avoir découvert qu’elle était en contact avec des garçons. Les parents contestent ces accusations. Une enquête est en cours pour établir la vérité.
La police a été alertée, samedi 19 octobre, pour des violences présumées infligées à une adolescente de 17 ans dans un appartement dans l’Oise. À leur arrivée, les agents ont constaté l’état alarmant de la jeune fille, qui était couverte d’hématomes, présentait une brûlure sur le corps, et avait le crâne récemment rasé. La jeune fille a dénoncé ses parents, les accusant de l’avoir agressé parce qu’elle était "en contact avec des garçons", selon le procureur de Senlis, Loïc Abrial.
Pour sa sécurité, elle a été immédiatement prise en charge et a reçu des soins médicaux, avec un arrêt de travail de trois jours prescrit par un médecin. À la suite de ces graves accusations, ses parents ont été placés en garde à vue.
L’adolescente a reçu un soutien psychologique et a été placée temporairement dans un foyer par l’Aide sociale à l’enfance. Un juge des enfants a été sollicité pour décider de son placement définitif, en tenant compte des résultats des enquêtes en cours. Une option de placement chez un membre de la famille a été envisagée, mais les autorités ont finalement choisi une solution plus sûre pour protéger la jeune fille de possibles représailles.
Âgés d’une quarantaine d’années, les parents de l’adolescente rejettent catégoriquement les accusations portées contre eux. Ils disent que leur fille se serait causé elle-même ces blessures, laissant entendre qu’il pourrait s’agir d’un malentendu. Le procureur a affirmé qu’une enquête est en cours pour établir les faits et éclaircir les versions des deux parties, qui sont totalement contradictoires.
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