Le groupe indépendantiste veut maintenir la pression jusqu’à ce que les autorités accèdent à sa principale revendication. Leur objectif est resté le même, l’abolition pure et simple du dégel du corps électoral.
Le mouvement indépendantiste néo-calédonien, représenté par la CCAT, a opté pour la prolongation des mobilisations initiées contre la réforme électorale.
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion générale tenue à huis clos le 27 et le 28 juillet dernier, la CCAT a confirmé son intention de poursuivre les actions de protestation de manière pacifique. Leurs conditions restent claires : "tant que le sujet du dégel du corps électoral n’est pas une bonne fois pour toutes aboli, des actions spécifiques seront menées". Ils se donnent rendez-vous chaque 13 du mois, à chaque point de mobilisation du pays. Cette période détient une signification particulière, le début de la révolte a commencé le 13 mai.
La Cellule de coordination des actions de terrain a émis le souhait de voir organiser un congrès du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS). Cet événement aurait pour objectif de réunir l’ensemble des forces indépendantistes et de permettre au mouvement d’y présenter ses revendications, dans l’espoir d’être intégrée à ce mouvement politique majeur en Nouvelle-Calédonie.
L’organisation a exigé que ce rassemblement soit inclusif, rapide et clair. Il doit permettre à tous les membres du FLNKS de participer, se tenir dans un délai très court et aboutir à une reconnaissance formelle de la CCAT comme acteur incontournable sur le terrain, responsable de la mise en œuvre des décisions politiques.
L’Union calédonienne, qui fait partie du FLNKS a vu le jour en 2023. Le Parti de libération (Palika) n’a pas accepté la CCAT, ce mouvement est plus tempéré.