La cour revient cette semaine sur les faits qui sont reprochés à Jawad Bendaoud. L’audition du "logeur de Daech" se déroule ce mercredi et prendra fin vendredi.
Jugé en appel pour "recel de malfaiteurs terroristes", Jawad Bendaoud est de nouveau entendu par les juges à partir de ce mercredi. Le surnommé "logeur de Daech" sera entendu par la Cour d’appel de Paris. La cour se penche notamment sur l’examen des faits qui sont reprochés au prévenu. A la barre avec son survêtement rouge, il a dû répondre à de nombreuses questions du président. Ce dernier s’est d’abord attaché à sa pratique religieuse. Jawad a alors souligné qu’il n’avait pas fait sa prière depuis des années. "J’ai jamais fait partie d’un groupe de radicalisés. C’est totalement faux, c’est faux et archi-faux. Tout mon quartier peut confirmer", a-t-il ensuite insisté sur les propos relayés par Le Figaro.
Jawad Bendaoud ne pouvait pas échapper aux questions sur les attaques terroristes du 13 novembre. Face aux juges, le "logeur de Daech" a expliqué qu’il était dans sa voiture "en train de rouler un joint" au moment de l’explosion au Stade de France. "On dansait tous sur Claude François, les Magnolias, et là on entend un BOUM", a-t-il poursuivi. "Les gens pensent que je suis ici en train de faire un show, c’est pas un show, c’est la vérité que je raconte", a-t-il souligné après une digression. Il est ensuite retourné chez ses parents après avoir passé une heure dans la rue. Avec son père, il a regardé les infos de l’attentat avant de sortir, car il avait reçu un appel d’une fille avec qui il a fait des choses.
L’audience de ce mercredi a été surtout marquée par un Jawad Bendaoud énervé et qui n’arrivait pas à se contrôler. Le prévenu a même tapé sur son pupitre et a insulté les journalistes. "A un moment ça va péter. Depuis tout à l’heure vous me lancez des petites piques", a-t-il hurlé en direction du président. Son avocat, Me Xavier Nogueras a essayé de le calmer, mais en vain. Les gendarmes étaient alors contraints de s’approcher et la séance a été momentanément interrompue.
Jawad Bendaoud ne recule face à rien face aux interrogations des juges. Découvrez ses meilleures répliques.
"Les policiers ne font pas leur travail".
"Plein de gens peuvent en témoigner, j’ai jamais eu de haine contre les Juifs."
"Je connais beaucoup d’escorts très riches. Elles m’ont acheté des trucs mais c’est pas du proxénétisme, c’était cadeau !"
A propos de Mohamed Soumah : "Je l’ai jamais frappé, on s’est jamais insulté nos mères..."
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