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Un commissariat de Champigny-sur-Marne a été attaqué, samedi 10 octobre, par une quarantaine de personnes. Ce lundi, le Premier ministre Jean Castex s’est montré ferme.
Sur France Info, dans des propos relayés par la presse française, le Premier ministre Jean Castex a estimé : "quand on voit un commissariat attaqué, comme récemment, à Champigny-sur-Marne, quand on voit deux policiers, comme dans le Val-d’Oise la semaine dernière, sauvagement agressés, on se dit que c’est l’État et la République qui sont pris pour cibles". Il a ensuite promis : "nous serons intraitables".
Les agents de police à Champigny-sur-Marne, "de ce que je connais des faits, ont fait preuve d’un immense sang-froid, ils ont parfaitement agi et je les soutiens totalement, comme le ministre de l’Intérieur qui s’est rendu sur place hier soir", a-t-il continué.
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Pour Jean Castex, l’insécurité est le point faible de la France. Le Premier ministre a assuré qu’il allait donner les moyens nécessaires aux forces de l’ordre, rappelant la création de 10 000 postes de policiers supplémentaires sur le quinquennat d’Emmanuel Macron.
Le gouvernement déploie également "un nouvel outil", les "contrats de sécurité intégrée", dont le premier a été signé avec la mairie à Toulouse, où le locataire de Matignon a annoncé l’arrivée, d’ici fin 2021, de 111 policiers nationaux.
A la question s’il faut que les policiers municipaux soient armés, Jean Castex a expliqué que le gouvernement allait "revoir le rôle des polices municipales et les renforcer", autour de la question de l’armement et "la question de leurs prérogatives en matière de constatation d’infractions".
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