SICCOLI PATRICK/SIPA
Six individus ont réussi à prendre la fuite durant la nuit du samedi 19 au dimanche 20 août depuis le centre de rétention administrative de Nîmes (Gard), après des incendies délibérément allumés à l’intérieur. Le parquet de Nîmes a confirmé ces événements.
"Six personnes sont recherchées pour avoir profité de la confusion générée par l’incendie pour s’échapper", toutefois "aucun n’est fiché pour profil terroriste ou inquiétant", a fait savoir la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro. Elle a précisé que les individus retenus dans ce centre pour migrants en situation irrégulière étaient à l’origine des incendies volontairement provoqués, suite à une défaillance électrique.
Dans la soirée du samedi, vers 22h00 (heure française), "une coupure d’électricité (est survenue) au Centre de rétention administrative de Nîmes", et "pour une raison qu’il faudra déterminer, le groupe électrogène (n’a pas pris) le relais, plongeant de très longues heures le CRA dans le noir", a détaillé le syndicat de police Alliance (affilié à la CFE) du Gard.
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Peu de temps après, les personnes retenues sur place ont saisi l’opportunité pour déclencher des incendies dans trois zones de vie, aux alentours de 22h15, indique le communiqué. Celui-ci précise que onze personnes, ayant été exposées aux fumées et en ayant inhalé, ont dû être évacuées vers le centre hospitalier de Nîmes. Des enquêtes judiciaires sont en cours pour identifier les responsables des dommages causés par les incendies, et pour localiser les individus en situation irrégulière pour lesquels des procédures administratives étaient en cours en vue de leur rapatriement dans leur pays d’origine, a souligné la procureure de Nîmes.
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