Dans la nuit du 7 au 8 janvier, un adolescent de 15 ans est décédé d’une méningite foudroyante à Nice. Afin de réduire les risques de contagion, un protocole a été mis en place par l’Agence régionale de la santé (ARS).
Un garçon (15 ans), scolarisé au lycée Les Palmiers à Nice, a succombé à une méningite bactériologique foudroyante le 8 janvier dernier. L’adolescent allait pourtant bien les jours précédents, selon un enseignant de l’établissement à Nice-Matin. Il a confié au journal : "Ça a été soudain et très dur pour les gamins de sa classe".
Depuis, "aucun autre cas de méningite n’a été signalé", mais l’Agence régionale de santé de la région PACA a toutefois pris des mesures préventives. Le samedi suivant, elle a affirmé avoir mis en place un protocole pour limiter les risques de transmission de la bactérie responsable.
Le Dr Samer Aboukais, délégué à la veille et la sécurité sanitaire au sein de l’ARS, a expliqué qu’ils ont identifié "les personnes qui ont eu un contact prolongé et rapproché", c’est-à-dire "à moins d’un mètre et plus d’une heure d’affilée dans les dix jours qui ont précédé l’apparition de l’infection invasive à méningocoque". De la rifampicine, un antibiotique préventif, leur a été administré. Ils ont également dû se faire vacciner.
L’ARS a par ailleurs tenu à rappeler les différents signes qui devraient immédiatement alerter : "une fièvre, des maux de tête, une raideur de la nuque, des vomissements, de la gêne à la lumière ou l’apparition de taches sur le corps". En cas de leur apparition, il faudra absolument consulter un médecin dans l’immédiat.
>>> Consulter plus d’articles de faits divers en Métropole.