Les charges retenues contre l’influenceur connu sous le nom d’Oussema F. découlent de deux vidéos postées sur TikTok à la mi-octobre, où il exprimait son soutien au Hamas, insultait et menaçait le maire de Nice, Christian Estrosi, avec un langage explicite et des menaces violentes.
Oussema F. a été condamné à 18 mois de prison, avec six mois de sursis. L’influenceur âgé de 26 ans est accusé d’"apologie publique d’un acte de terrorisme", de "provocation à la haine ou à la violence", d’"outrage sur une personne dépositaire de l’autorité publique" et de "menace de crime ou de délit à l’encontre d’un élu public". Comme le rapporte Le Figaro, les charges découlent de deux vidéos postées sur TikTok à la mi-octobre, où l’influenceur exprimait son soutien au Hamas, insultait et menaçait le maire de Nice, Christian Estrosi, avec un langage explicite et des menaces violentes.
L’influenceur prétendait rechercher l’attention et tenter de gagner en notoriété sur les réseaux sociaux en propageant la haine. Il a admis avoir réalisé les vidéos sans mauvaises intentions et a soutenu qu’il cherchait simplement à faire preuve d’humour. Les vidéos ont été signalées aux autorités via la plateforme Pharos, ce qui a conduit à l’arrestation de l’influenceur en novembre. Pendant le procès, Oussema F. s’est excusé pour ses actions, affirmant qu’il n’avait pas réalisé les conséquences potentielles de ses paroles. Le ministère public a soutenu que les vidéos de l’influenceur pourraient inciter à la violence et à l’antisémitisme, soulignant la gravité de ses actions.
Le procureur a recommandé une peine de 18 mois de prison, avec six mois de sursis, un emploi obligatoire et la participation à un cours de citoyenneté. De plus, une interdiction de travailler sur les plateformes de médias sociaux pendant cinq ans a été proposée. Au final, le tribunal a déclaré Oussema F. coupable de toutes les charges. Le tribunal a également imposé les restrictions recommandées, notamment l’interdiction de travailler sur les médias sociaux pendant cinq ans et le cours de citoyenneté. L’avocat de l’influenceur a plaidé contre le fait d’en faire un exemple, soutenant que la responsabilité incombe à ceux qui occupent des postes influents.
Voir notre dossier sur les faits divers en France