Nice : polémique autour de la "grosse tête" de Brigitte Macron brûlée

LINFO.RE – créé le 10.03.2020 à 18h21 – La rédaction

	Tweet

Dimanche 8 mars, un buste à l’effigie Brigitte Macron a été installée aux abords de la place Garibaldi, lors du carnaval indépendant de Nice.

A lire également

Nice : un homme se suicide devant la police après avoir retenu de force une personne

Nice : un homme arrêté après avoir agressé une étudiante au couteau de manière aléatoire

Pendant la journée internationale des droits des femmes

Durant le carnaval indépendant de Nice, les participants ont instauré un buste à l’effigie de Brigitte Macron, dimanche 8 mars. Comme le rapporte Nice-Matin, relayée par le journal Le Figaro, elle a été par la suite, incendiée aux abords de la place Garibaldi.
Cet incident a suscité l’indignation, d’autant plus que des milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays, lors de la célébration de la journée internationale des droits des femmes. D’ailleurs, dans ce cadre, la première dame participait à un rassemblement à Paris.

Les réactions

"Se réjouir de voir brûler une femme en marionnette (qui que ce soit) le jour de la journée de la défense des droits des femmes en justifiant cet acte par le ’carnaval’ n’est pas anodin", a déploré un internaute. Pareillement, sur Twitter, le maire de Nice, Christian Estrosi, a condamné "cet acte commis en pleine #JourneeDesDroitsDesFemmes, qui couvre de honte ses auteurs".

Un membre de la CGT Cheminots s’est justifié

Lors de la mise à feu de cette "grosse tête", l’un des organisateurs du carnaval indépendant et membre de la CGT Cheminots, Michael Albin, n’était pas présent. Mais il a défendu "l’esprit de Carnaval", comme l’indique le quotidien. D’après lui, ce n’est pas la première dame qui a été carbonisée, c’est l’image du gouvernement. "Si la veille, les policiers n’avaient pas attaqué les femmes, on n’aurait pas brûlé la reine", a-t-il renchéri. Il a ainsi fait référence à la manifestation à Paris, ponctuée de violences entre policiers et manifestantes.

#Nice06 : Les "carnavaliers indépendants" brûlent la grosse tête de #BrigitteMacron le #8mars, #JournéeInternationaleDesDroitsDesFemmes.

Abject acte défendu par Michael Albin, un des organisateurs et, surprise (non), « forte tête de la @CGTcheminots ».

🔗https://t.co/OtWQzFjjiz pic.twitter.com/v76KdnDL6D